Par le don immobilier de M Firino-Martell, la Fondation est reconnue d’utilité publique en février 1937
- Création de la « Fondation des œuvres sociales du Ministère de l’Air » par René Corbin, directeur de cabinet de Pierre Cot, ministre de l’air.
- Le but, était de venir en aide aux infortunés de l’aéronautique car à cette époque, aucune fondation de ce type n’existait dans l’administration publique.
- Jean-Baptiste Edouard Paul Firino-Martell, maire de Cognac, fait don le 14 août 1936 du château de Cressé, situé sur la commune de Bourg-Charente.
- Acquisition du domaine de l’Estel, situé en bord de mer à Fréjus Saint-Raphaël, qui s’étend sur 6 hectares et comprend 4 villas.
- La Fondation est reconnue d’utilité publique par le décret du 19 février 1937.
- Son but est d’organiser en faveur des personnels civils et militaires relevant du Ministère de l’Air et de leur famille, des victimes de l’Air, notamment en cas d’accident ou de décès, des aides d’ordre moral, social et pécuniaire ».
- Les premières missions de cette Fondation à but non lucratif, ont été de créer des centres de repos et de convalescences pour le personnel de l’aéronautique mais aussi permettre aux orphelins de partir en colonies de vacances.
- René Corbin créé le Comité central des œuvres aéronautiques de guerre qui regroupe l’Aéro-Club de France, la Fédération aéronautique de France et l’Union des œuvres de bienfaisance de l’Aéronautique.
- Les troupes d’occupation réquisitionnent le domaine de Cressé et au début de l’année 1943, ce sont les troupes allemandes et italiennes qui s’installent dans le domaine de l’Estel.
- Les activités de bienfaisance se poursuivent tant bien que mal tandis que Vichy tente de remettre en cause l’existence de la Fondation des œuvres sociales du ministère de l’Air, protégée par un décret en Conseil d’Etat.
- Vichy crée une « Association des œuvres de l’air », dont est exclue la Fondation des œuvres sociales du ministère de l’Air. Cette nouvelle association, se dissout en 1943.
- Le conseil d’administration fait un bilan d’après-guerre :
- La propriété de Cressé a subi des dommages importants du fait de l’occupation allemande, et des troupes françaises.
- A Fréjus, le domaine de l’Estel n’est plus que ruine et dévastation, la propriété ayant été l’un des points de débarquement allié. Une seule des trois villas est restée debout. La sagesse commande de l’abandonner, et le bail est dénoncé par les Domaines.
- Le général de Montrelay, commandant de la 3e région aérienne, fait don d’un terrain de près de 12000m² situé à Andernos, en bordure du bassin d’Arcachon dans les Landes. Des baraquements y sont édifiés et permettent d’envisager d’y accueillir des enfants en colonie de vacances.
- Décès de René Corbin, commandeur de la Légion d’Honneur, médaillé de l’aéronautique, président de la Ligue Aéronautique de France, et bien sûr président de la Fondation des œuvres sociales du ministère de l’Air.
- Décès de Paul Firino-Martell, le généreux donateur.
- Lucien Hatton, président d’Aérazur et de l’association des « Vieilles racines » est nommé président de la Fondation.
- La « Fête Nationale de l’Air d’Orly » est organisée le 11 juin. La haute valeur technique et la précision de son déroulement enthousiasme les Parisiens. L’expérience étant probante, le ministre décide alors d’encourager la formation d’un comité des « Meetings Nationaux de l’Air », composé de représentants de l’armée de l’air, des services de l’aviation légère et sportive et de la Fédération Nationale Aéronautique.
- La Fondation des œuvres sociales du Ministère de l‘Air décide d’unir ses efforts avec l’Amicale des anciens parachutistes S.A.S. et l’Association générale des Mutilés de la Guerre, cette dernière assurant la responsabilité financière de l’entreprise, les deux autres fournissant les techniciens.
- Sept grands meetings sont mis sur pied, à Tunis, Alger, Saint Etienne, Limoge, Lille, Vichy et à Cannes. Le président de la République Vincent Auriol y accorde son haut-patronage.
- Le chef de cabinet du Secrétaire d’Etat à l’Air, M. Barret assure les fonctions de commissaire général des « Meetings Nationaux de l’Air », sous le double patronage des Ailes Brisées et de la Fondation des œuvres sociales du Ministère de l’Air, cette dernière en assurant l’entière responsabilité financière.
- Marcel Dassault devient président d’honneur.
- La maison de repos de l’Air de Cressé est agréée par la Sécurité Sociale.
- Les colonies de vacances à Andernos et à Cressé s’enrichissent d’un « Noël des neiges » en Suisse, aux Avents-Montreux et à Ancelle dans les Hautes Alpes, installations mises gracieusement à disposition de la Fondation par le général Gauthier, commandant de l’Ecole de l’Air.
- La Fondation reçoit un don de 10 000 NF (soit un peu moins de 20 000 €) du Président de la République Charles de Gaulle.
- Pour diversifier les ressources, une tombola est organisée par la Fondation et est mis en place une vente d’articles au sein des foyers militaires.
- Adoption de nouveaux statuts (décret en date du 24 février 1964). Le mot « ministère » disparaît dans l’appellation de la Fondation, qui devient alors la FOSA, Fondation des Œuvres Sociales de l’Air.
- L’ingénieur d’Aéronautique Serge Dassault, dont le père est Président d’honneur depuis 1954, rejoint la FOSA.
- L’Institut de Gestion Sociale des Armées (IGESA) est créé, il prend à son compte la gestion des domaines de Cressé et d’Andernos.
- La Fondation perd plusieurs de ses membres éminents, et notamment Alphonse-René Malfanti, son trésorier général depuis 30 ans, le colonel Donne, monsieur Milleteau et monsieur Barret.
- Le président Lucien Hatton annonce sa démission.
- Serge Dassault devient le 3ème président de la Fondation des Œuvres Sociales de l’Air.
- Le siège de l’association déménage au46 avenue Kléber, dans le 16e arrondissement de Paris, dans des locaux mis gracieusement à disposition par la Société Dassault.
- La commission de secours se réunit près de 10 fois par an pour statuer sur les secours et les dons, sur les bourses d’études, sur les prêts d’honneur ou encore sur les nouveaux prêts d’aide à la location.
- Les excellents résultats financiers permettent de relever les montants des secours et aides.
- Le médecin-général Valérie André, médecin militaire et pilote d’hélicoptère qui s’est notamment illustrée en Indochine et en Algérie, intègre le conseil d’administration.
- Le Chef d’Etat-major de l’armée de l’air n’accorde que 2 meetings (Poitiers et Thonon-les-Bains) mais autorise la vente de plaquettes-programmes sur les bases aériennes qui organisent désormais des « Journées Portes Ouvertes ». Cela concerne 16 bases aériennes, dont sept bénéficient de la participation de la Patrouille de France.
- Création de la « Commission des Manifestations Aéronautiques » et de la « Commission d’Entr’aide ».
- On repasse à 4 meetings pour la première fois. Ces derniers s’accompagnent souvent d’un concert de musique, donné par la Musique de l’Air ou les formations des FATAC/Régions aériennes.
- La décision de vendre le domaine Cressé est prise en raison des charges importantes liées à des travaux imposés. Le Général Jean Calmel, secrétaire général de la FOSA, appuyé par l’expertise du préfet Roger Gromand, vice-président, entreprend les démarches. A cette décision vient rapidement s’ajouter celle d’Andernos, dont l’IGESA entend également dénoncer la convention.
- La FOSA déplore le décès du préfet Gromand, ainsi que du président d’honneur Marcel Dassault. Serge Dassault lui succédant à la tête de l’entreprise, devient président d’honneur en laissant les locaux à disposition.
- Monsieur Robert Hirsch, ancien administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique, ancien PDG du Gaz de France et actuel président de TRT (Télécommunications Radio-électriques et Téléphoniques) est élu 4e président de la FOSA.
- Trois généraux particulièrement investis dans l’œuvre de la Fondation disparaissent. Le général Jean Calmel, ancien major général de l’armée de l’air, secrétaire général depuis 1977, le général Hablot, membre depuis 1971 et le général Bodet, qui après avoir assuré la direction des meetings nationaux de 1958 à 1969 était directeur de la Fondation depuis 1970.
- Cette même année, l’acte de vente du château de Cressé est signé en l‘étude de Maître David à Cognac. Mme Triaud et Mr Pommereau en deviennent les nouveaux propriétaires.
- Accroissement de 27% des secours et des aides versées aux orphelins, veuves et familles par la commission d’entraide, présidée par la médecin-général Valérie André, également 1ère vice-présidente.
- Le 30 mars, l’acte définitif de vente d’Andernos est signé entre Monsieur Vecchierini, Administrateur de l’IGESA, et le général Gense, représentant de la FOSA.
- En 1990, 3 meetings et une seule JPO sont organisés en raison de l’engagement de l’armée de l’air dans l’opération Daguet.
- Le 18 novembre, la FOSA quitte les locaux de l’avenue Kléber qu’elle occupait depuis 1968 pour rejoindre une pièce dans le bâtiment F de la Cité de l’Air, au même étage que les bureaux des Meetings Nationaux de l’Air.
- Le général Bernard Capillon, ancien commandant de la Patrouille de France, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air et ancien PDG de la SNECMA (87-89) rejoint la FOSA, et siège en remplacement du Président Bourgès-Maunoury.
- Le 8 juin, le président Hirsch présente sa démission en raison principalement de son âge avancé. Le général Bernard Capillon devient le même jour le 5e président de la Fondation des œuvres sociales de l’Air. Moins de 3 mois plus tard, ce dernier est malheureusement foudroyé par une crise cardiaque. Madame le Médecin-Général Inspecteur Valérie André, 1ère vice-présidente et provisoirement présidente de la FOSA, après lui avoir rendu hommage en présence des anciens présidents Serge Dassault et Robert Hirsch, informe le conseil d’administration que le général d’armée aérienne Philippe Vougny, ancien commandant de l’Ecole de l’Air et des Forces aériennes stratégiques, ancien conseiller militaire à la Division systèmes stratégiques et spatiaux d’Aérospatiale et actuellement chargé de mission à la Présidence de la République est proposé à la succession.
- Le Général Philippe Vougny est élu 6e président de la Fondation des œuvres sociales de l’Air.
- La FOSA fait appel aux industriels de l’aéronautique pour Noël, afin de distribuer des cadeaux aux orphelins, d’allouer une somme pour les élèves des écoles de l’EPA et de la Maison de La Roche Guyon, ou encore d’offrir un chèque et un cadeau de confiserie aux Anciens de l’Aviation, Invalides de l’armée de l’air et pensionnaires « Air » des Invalides.
- Le général Pidancet, ancien commandant de la Région Aérienne Nord-Est, succède au général de Touchet dans ses fonctions de directeur des Meetings Nationaux de l’Air.
- Une convention définissant les responsabilités réciproques de l’armée de l’air et du directeur des Meetings Nationaux de l’Air est établie à la demande du Cabinet du Ministre. Elle énonce les charges et les responsabilités de chacune des parties.
- Le « Mondial des Patrouilles » se tient à Evreux les 13 et 14 juillet 1998, un événement co-organisé par la FOSA et l’Aéro-Club de France, dans le cadre du centenaire de ce dernier et du centenaire de l’aviation. Les patrouilles italienne, hongroise, marocaine, polonaise et jordanienne, ainsi que le F18 suisse, des F16 danois et norvégien assurent un spectacle de haute volée, rehaussé de la présence du C54 « Spirit of freedom », vétéran du pont aérien de Berlin transformé en musée volant.
- Le mondial de football provoque une baisse de 30% de fréquentation des meetings.
- Les « Meetings Nationaux de l’Air » et les « Journées Portes Ouvertes » fusionnent en « Meetings de l’Air », dont le nombre est relevé à 5 par an, et dont l’organisation est confiée à la FOSA qui en assure la responsabilité d’ensemble.
- Cette nouvelle formule, entérinée par le CEMAA, comprend entre autres un droit d’entrée plus accessible à tous.
- De nouveaux statuts sont également approuvés par l’arrêté du 26 décembre 2000.
- La FOSA accorde un don à la Maison de la Gendarmerie, les militaires apportant un soutien indispensable et très apprécié lors de la tenue des meetings.
- Cinq manifestations sont autorisées en 2003 par le ministère de la Défense, dont celle de l’anniversaire des 50 ans de la Patrouille de France. Michel Drucker y consacre une émission spéciale le 17 mai, juste avant le meeting qui enregistre le lendemain le record de fréquentation avec 40 500 entrées payantes.
- Apache aviation n’obtient pas les résultats escomptés et décide de mettre un terme à son contrat avec la FOSA. C’est EMC Tentes Party qui lui succède.
- Création d’un prêt sans intérêt pour les militaires mis à la retraite suite à une procédure de réforme, du fait que la pension, en raison d’aléas administratifs, arrive quelques mois après la suppression du versement de la solde. L’aide scolaire est étendue, sur étude des dossiers, aux familles n’ayant qu’un seul enfant scolarisé.
- Le 11 mai, le général Bertrand Dumont est élu 7e président de la Fondation des œuvres sociales de l’Air succédant au général Philippe Vougny, nommé président d’honneur.
- Mise en place d’une communication à destination des ayants droit lors d’un décès, avec l’insertion d’informations dans le dossier remis aux familles par l’officier d’état-civil de la base d’affectation.
- Les dépenses de l’aide sociale font un bon de 9,2% !
- Monsieur Claude Vincent, ancien Secrétaire Général de l’Inspection Générale de l’Aviation Civile et de la Météorologie devient Trésorier adjoint.
- Le général de division aérienne Christophe Motte succède au général Pidancet en qualité de directeur des Meetings de l’Air.
- Signature d’une nouvelle convention avec l’armée de l’air qui définit le cadre juridique de la participation de l’armée de l’air aux meetings nationaux de l’air organisés par la FOSA, et permet à la Fondation d’être désormais considérée comme un « partenaire » de l’armée de l’air et non plus comme un tiers.
- Nouvelle proposition d’aide aux vacances en partenariat avec l’IGESA (Institut de gestion sociale des Armées) et avec l’association ARAMIS (pour le personnel de l’aviation civile et de la météorologie) qui profite aux ressortissants de l’armée de l’air.
- Elaboration d‘une « politique sociale » par le conseil d’administration en vue de préciser par exemple les bénéficiaires des trois institutions que sont l’armée de l’air, la DGAC et Météo France, et définir la nature des prestations assurées, leurs bénéficiaires et les modalités de leurs attributions.
- Mise en place de l’allocation décès systématique aux veuves et orphelins du personnel civil de l’armée de l’air, de l’ouverture du droit aux aides scolaires aux familles avec un seul enfant, ou encore de l’application d’un quotient familial.
- Ajustement du format des meetings, compte-tenu des évolutions du dispositif de Défense et de celui de l’armée de l’air. Le nombre des meetings passe à trois, mais programmés sur deux jours lorsque cela est réalisable.
- Co-organisation avec l’Aéro-Club de France les 27 et 28 juin sur la base aérienne 112 de Reims du Centenaire du premier meeting aérien tenu en 1909 en ce lieu, où l’on admire cette année la toute première présentation du Rafale réalisée par l’armée de l’air.
- L’ASC’AIR (Association sportive et culturelle de l’Air) reverse à la FOSA l’intégralité du montant des inscriptions des coureurs de l’armée de l’air à la célèbre course des 20km de Paris, qu’ils ont créée en 1979 en partenariat avec l’armée de l’air et la mairie de Paris.
- Le siège de la FOSA déménage au bâtiment 73 de la cité de l’Air.
- Le général Jean-Luc Jarry succède au général Bellorgey au poste de secrétaire général, tandis que les Meetings de l’Air doivent s’adapter au nouveau concept de « base de défense » (le soutien devient interarmées).
- Le ministre de la Défense, sensible au caractère social des actions menées par la FOSA, leur renouvelle tout le soutien des Armées (et par conséquent celui des bases de défense).
- La FOSA annule les meetings et le général Dumont annonce son souhait de cesser ses fonctions.
- Le général Philippe Tilly est élu 8e président de la Fondation des œuvres sociales de l’Air.
- La FOSA recrute une nouvelle secrétaire, Véronique Adde, qui vient épauler Marie Bugarel.
- Le général Jarry, secrétaire général, organise avec le général Thiebaut les « Premières rencontres de la FOSA » qui réunissent plusieurs personnalités proches de l’action sociale que mène la Fondation.
- Le siège passe provisoirement du bâtiment 73 au bâtiment 21, mis à disposition par le Service parisien de l’Administration centrale (SPAC).
- Le 14 janvier, la FOSA quitte le bâtiment 21 pour rejoindre le 5e étage du bâtiment C dans la Cité de l’Air, mais ces locaux sont une fois encore provisoires.
- Le général Bruno Clermont prend les fonctions de directeur des Meetings de l’Air et initie de multiples démarches, allant du développement des partenariats au renforcement de la communication, en passant par la gestion de la vente de places VIP ou encore par le lancement d’une gamme de produits estampillés « Meetings de l’Air ». Appelé à de nouvelles fonctions, il est contraint de quitter son poste le 1er septembre 2014.
- Le Conseil installe alors le général de corps aérien Gilles Lemoine dans une nouvelle fonction rebaptisée « Directeur des meetings et du développement ».
- Un programme et un package définis sont créés au profit des spotters (photographes amateurs passionnés d’aéronautique).
- La FOSA se mobilise pour assurer un soutien aux familles et aux blessés victimes de l’effroyable accident qui survient le 26 janvier sur la base d’Albacete en Espagne, où 9 aviateurs français perdent la vie et 9 autres sont grièvement blessés.
- Transfert du siège et des bureaux de la FOSA au 24 rue de Presles à Paris, conséquence de la mise en service du « Balardgone » inauguré le 5 novembre.
- Le général Michel Fritsch succède au général Lemoine comme directeur des
- Un réseau de bénévoles est en cours de développement, avec des résultats encourageants. Une charte est même élaborée à leur intention.
- Les désormais traditionnelles « rencontres de la FOSA » ont lieu en octobre et célèbrent (avec un peu de retard) les 80 ans de la Fondation, en présence du chef d’état-major de l’armée de l’air, le général André Lanata. Deux orphelins y témoignent de l’importance du soutien dont ils ont bénéficié.
- Le 28 mai, la FOSA perd son président d’honneur Serge Dassault. Président de la FOSA de 1967 à 1986 et président d’honneur depuis lors.
- Le général Gilles Modéré et le commissaire général Thierry Lespinet intègrent la FOSA. Ils prennent respectivement les fonctions de 2e vice-président et de trésorier.
- L’armée de l’air annonce ne vouloir qu’un seul Meeting de l’Air en 2020, qu’elle destine à la base de Cognac. Elle commence aussi à reprendre ses Journées Portes Ouvertes, qui avait été supprimées en 2000 au profit des « Meetings de l’Air ».
- La pandémie mondiale liée au Covid-19 est déclarée le 11 mars par l’organisation mondiale de la santé. Plus question de meeting, de concert, de rassemblements…
- Au lendemain du deuxième confinement du 30 octobre au 14 décembre, le général Philippe Tilly décide de se retirer de ses fonctions tout en restant au conseil d’administration.
- Le général Gilles Lemoine devient le 9ème président de la Fondation des œuvres sociales de l’Air.
- Pour faire face aux conséquences de la crise, le conseil décide de se réorganiser en créant un poste de délégué général, fonction salariée que va occuper le général Gilles Modéré. Ses missions consistent à assurer le fonctionnement quotidien de la Fondation, l’encadrement du personnel salarié et des bénévoles, le suivi du rayonnement, de la communication et de la visibilité de la Fondation, ou encore organiser la réalisation d’événements spécifiques. Il devient également le nouveau responsable des Meetings de l’Air.
- Création du Comité de l’Entraide Défense. Une charte est co-signée par la FOSA et les associations Terre Fraternité et Entraide Marine - ADOSM (Association pour le Développement des Œuvres Sociales de la Marine), permettant de conduire des actions en interarmées, sur la base d’actions communes, de défis similaires, de sollicitations groupées mais aussi un partage des revenus sans toucher aux statuts et aux conditions propres de chacune des structures. La présidence est tournante et sa durée est fixée à un an.
- Le général Etienne Herfeld, directeur de la circulation aérienne militaire de la DSAé (Direction de la sécurité aéronautique d’Etat) se propose à la succession du général Jarry au poste de secrétaire général et madame Myriam Habib, ingénieure en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts, directrice du cabinet de la Secrétaire Générale de la DGAC, intègre le conseil d’administration.
- Les demandes d’aides sociales diminuent de 20 à 30 % de dossiers en moins. D’autres associations font ce même constat, sans pour autant avoir d’explication rationnelle.
- La FOSA prend la présidence du Comité de l’Entraide Défense (CED), qui s’est étoffée depuis et réunit maintenant la Fondation et les associations ADO, Terre Fraternité, Solidarité Défense et Entraide Marine/ADOSM. Ce comité pèse 2,4 M€ d’actions sociales pour 3400 actions d’entraide, au bénéfice d’environ 1500 familles.
- Le meeting qui s’est déroulé sur la base de Salon de Provence renoue avec ces années exceptionnelles, avec un excédent estimé à 600 000 €.
- Un digest – document faisant apparaître avec précision les diverses missions de la Fondation pour tout ressortissant de l’armée de l’air et de l’espace, de la DGAC et de Météo-France – est produit en vue d’être adressé à toutes les assistantes sociales des 3 entités.
- Recrutement de deux nouveaux salariés ; le lieutenant-colonel Alain Saouzanet, qui vient épauler le Général Gilles Modéré dans ses fonctions élargies et de Madame Eléna Pascoli au poste de chargée de communication. Ils rejoignent Madame Véronique Adde qui assure à elle-seule toute la partie administrative et sociale de la Fondation. La FOSA est désormais composée de 4 salariés.
- La Fondation ne fera pas de meeting de l’Air en vue des JO de Paris prévus cet été 2024.
- La FOSA modernise ses éléments de travail avec l’arrivée d’un CRM et modifie suite à une nouvelle charte graphique ses outils de communication tels que : son kakémono, son dépliant, son site internet ou encore son logo qui se veut plus moderne dans le but de mieux identifier les bénéficiaires des actions sociales et faire un clin d’œil aux actions aéronautiques.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur l’histoire complète de de la FOSA , nous vous invitons à parcourir “La petite histoire de la FOSA” publié sur Calameo